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Fabrice Bernardin est un pur Vosgien : de Neufchâteau, dans le quartier de Maladière. Afin de canaliser son énergie débordante, ils l’inscrivent au club de judo local dès l’âge de 11 ans, puis deux ans plus tard il se met au karaté.

A 16 ans, grâce à un ami, il découvre la boxe thaï, à travers différents stages et clubs de formations, dans divers pays pour accroître son expérience, mais il se rend compte que s’il veut vraiment progresser dans ce sport, en l’absence de toute structure dans la commune, il va devoir aller s’entraîner loin de chez lui : il intègre le club de Vittel, puis celui d’Epinal avant de rejoindre le club de Metz. Il participe a des tournois de K-1 (Kick-Boxing japonais).

Parallèlement, il effectue, outre des stages à Paris où il rencontre les meilleurs combattants français, des séjours aux Pays-Bas, pays précurseur en matière de kick-boxing, et évidemment en Thaïlande : il y découvre une autre culture, et surtout une nouvelle manière de s’entraîner, à raison de 5 à 6 heures par jour, ce qui lui permet de développer sa condition physique et sa technique de corps à corps, même si le gabarit des boxeurs thaïlandais, beaucoup plus petits et légers, ne facilite pas son apprentissage.

Grâce à tous ces efforts consentis, Fabrice Bernardin sera un sportif de haut niveau, puisqu’il sera par trois fois champion de France de boxe thaï, qu’il participera à un championnat du monde et qu’il fera partie deux ans durant de la prestigieuse équipe de Jérôme Le Banner, un des plus grands champions de sa génération.

Mais, très vite conscient que le fait d’habiter une petite ville, qui plus est éloignée de la capitale, est un handicap, et que l’argent gagné ne compense pas les dépenses engagées lors des incessants déplacements, il décide, à son retour du service militaire, en 1993, de donner des cours, et grâce à la mairie qui lui loue une salle communale, il organise des séances deux fois par semaine afin de transmettre sa passion aux plus jeunes, conciliant ainsi compétition et enseignement.

En 2011, alors qu’il a achevé sa carrière de compétiteur et après avoir travaillé comme portier à Nancy, garde du corps pour un diamantaire à Paris, puis agent de garde rapprochée au Maroc, une opportunité lui permet d’ouvrir enfin sa propre salle,  le Royal Thaï Boxing. Avec un ami, il va aussi gérer à Paris un autre centre sportif dédié aux arts martiaux, le Platinium, mais il finira par y renoncer, à cause des déplacements trop longs que cela impliquait.

Depuis qu’il dispose de son propre local, Fabrice Bernardin n’a cessé d’innover, tant dans le domaine du matériel, qu’il va chercher lui-même à l’étranger, notamment au Canada, que dans celui des activités, qu’il cherche toujours à diversifier.

Ainsi, il a importé d’Amérique du Nord le concept original de

SPIRIT FIT, qui s’inspire des remises en forme dynamiques pratiquées là-bas, sous forme de séances toniques collectives qu’on peut varier à l’infini pour éviter la lassitude de la répétition et de l’effort solitaire.

Ces exercices sont en parfaite symbiose avec la philosophie de son initiateur : permettre à chacun de progresser à son niveau, aussi bien pour ceux qui viennent d’abord passer un bon moment en pratiquant leur loisir favori que pour ceux qui s’astreignent à la discipline rigoureuse de la compétition, y compris sur le plan international  - et parmi eux Oscar, digne fils de son père, âgé de   15 ans, et futur élève du Sport-études de Nancy.

Les projets d’avenir ?

Garder les adhérents actuels en les fidélisant par de constantes nouveautés, repenser le site internet, ouvrir des créneaux horaires supplémentaires, former de nouveaux animateurs, proposer encore plus d’ateliers, changer régulièrement la décoration, bref, évoluer sans cesse en s’entourant des personnes compétentes afin de donner à tous les membres l’envie de montrer le meilleur de soi-même – car au final, cette salle fonctionne comme l’école de la vie, elle permet de donner le goût de l’effort indispensable pour réussir ses études et de manière plus générale dans son existence.

BIOGRAPHIE

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